violences conjugales

Lorsqu’une photographie évoque les violences conjugales, c’est souvent en montrant un beau visage tuméfié par les coups : on fabrique une image choc qui va heurter les sensibilités, dans le but d’interpeller et de faire réagir.

J’ai voulu me démarquer de cette démarche en laquelle je ne crois guère. Je préfère expliquer, tenter de faire comprendre, plutôt que de choquer. A la place des violences physiques devenues presque banales dans les médias, j’ai cherché à illustrer les impacts psychologiques que ces violences ont sur leurs victimes.


Nous allons donc voir cette belle jeune femme qui rêve d’amour mais qui doit affronter la peur.

Comme beaucoup d’autres victimes, elle culpabilise, comme si ce qui lui arrive pouvait être de sa faute.

Elle a honte de sa situation et se mure dans le silence et l’isolement…

Jusqu’au jour où, malgré l’oppression qu’elle subit, elle trouvera peut-être la force de dire stop.